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ARTISTE :    ANDRÉ PHAREL

Jalon.

La Cristallisation des Eaux.

Le Buisson.

 

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Le passage des deux iles.

Le Tonneau des Méduses.

Retour au Noir.

Barques.

Point de Bascule.

Réflexions dans un jardin.

André Pharel

Photographe

André Pharel
209 Rue de la République
84800. Lagnes

06 03 19 16 80

07 50 60 88 40

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Photographe de petits paysages, André Pharel n’intervient dans un lieu  que par son  regard. Il  le révèle alors, donnant à un espace minuscule et banal une soudaine grandeur et une réelle beauté. Broussailles, taillis et trous d’eau sont métamorphosés et deviennent soudain des événements chargés d’âme et de poésie.

Sa sensibilité  particulière à la transparence, nourrie peut-être par la limpidité des eaux de la rivière natale, La Sorgue, témoigne d’une fascination pour le « voir à travers « qui provoque une transformation du rapport à la matière.

Les traversées, déclinées de multiples façons, nous transportent dans des univers subtils où l’on découvre une vision qui donne à penser autrement le monde.

Traversées – vagabondages dans les collines ou le long de la rivière.

Traversées de fourrés et de broussailles qui, offrant une manière directe, animale pour pénétrer le monde, évoquent ce que l’on imagine des sensations primitives.

Traversées – jeu de transparences ou de reflets sur les vitres des jardins botaniques.

Et puis, étranges traversées laissant découvrir, par la fusion de la lumière et de la proximité, une matière transformée car en partie dématérialisée.

Traversées enfin, avec ces quadriptyques qui racontent l’architecture de la nature par la cohérence, l’autonomie et la perfection des éléments qui l’ordonnent. Cherchant à être au plus près des petites choses, celles qui font en silence un monde, celles qui se révèlent dans un rai de lumière avant de s’évanouir, André Pharel touche à l’essence même de ce qui fait la nature du lieu, ouvre les passages d’un espace à un autre, met en évidence le point qui fait basculer d’un univers à un autre et permet alors la traversée de l’image elle-même.

 

Cette œuvre propose un regard neuf sur le monde car elle est l’image du jamais vu en permettant  une redécouverte de nos perceptions immédiates, instantanément oubliées. Elle offre ainsi, en  déconstruisant notre lecture intellectualisée du monde, un retour à la vision première, jusque parfois à l’abstraction. La transfiguration du réel est au cœur même de cette photographie.

La quête de la transparence et de la profondeur qui permet de traverser jusqu’à glisser dans l’abstraction d’un autre monde et en particulier dans celui de la troisième dimension, est un des axes majeurs de son travail photographique. Ce propos l’a entraîné vers une nouvelle conception de la mise en scène de l’image pour lui donner une dimension sculpturale et un statut d’installation.

L’art du volume s’est alors imposé comme une résonance car il est espace, diversité des points de vue, mouvement. Ces aspects, dont la perception s’inscrit dans la temporalité, sont en miroir avec la photographie, image furtive qui a été fixée. Mettre en scène celle-ci dans le volume lui restitue l’éphémérité de son essence avec ces jeux de contraste entre images animées et  images fixes, entre ce qui change et ce qui demeure.

L’installation « Vers l’amont » est fondée sur ce rapport quand  la sculpture « Buisson » inscrit la représentation d’un espace dans la durée et constitue une autre façon de traverser le temps.

Voici donc une œuvre qui célèbre la liberté toute simple de s’offrir des vagabondages, des errances dans les chemins de traverses, qu’ils soient ceux des collines sèches, ceux des rives de la Sorgue ou ceux d’ailleurs. Elle révèle un regard qui s’autorise à voir autrement et qui  permet la rencontre, le temps de quelques reflets, de mondes qui coexistent mais semblaient inconciliables en leur donnant une dimension onirique ou en révélant les liens qui les unissent.

C’est une œuvre qui affirme le bonheur d’être aux choses simples, à la lenteur.

Qui affirme aussi le bonheur de traverser le monde au contact de ces petites choses qui, juste là, apportent malgré elles, à celui qui sait les voir, un enseignement sur la nature du temps et de l’espace, sur la nature de la matière et de la lumière, en permettant d’échapper aux sentiers battus du regard habituel. 

                                                                                                                                       Anne Pharel

 

Le vierge, le vivace et le bel aujourd’hui
Va-t-il nous déchirer avec un coup d’aile ivre
Ce lac dur oublié que hante sous le givre
Le transparent glacier des vols qui n’ont pas fui !

Le spectateur est invité à circuler entre des Jalons, sculptures de métal et plexiglas dans lesquelles sont insérées des photographies, avant de s’immobiliser devant l’installation de la Cristallisation des eaux, une cascade-éboulis de cubes en plexiglas sur lesquels sont projetées des images animées d’eau créant des miroitements, des jeux de lumière et de couleurs intenses mais éphémères, surplombée par une image-rideau  de la falaise.

Entre des Jalons, sculptures de métal et plexiglas dans lesquelles sont insérées des photographies, dont la perception selon notre position se transforme et se prolonge et cette Cristallisation des eaux, cascade-éboulis de cubes en plexiglas sur lesquels sont projetées des images animées d’eau créant des miroitements qui offre un cycle permettant de  saisir une permanence dans le changement, le contraste opère et renvoie, par delà la beauté de l’ensemble, à une méditation sur le rapport au temps, au réel et à la création; sur ce qui est vu mais n’existe pas, sur ce qui existe mais n’est pas vu.

Cette cascade bien sûr est l’allégorie de la résurgence de Fontaine de Vaucluse et ainsi, symbole de créativité et de fécondité avec ces eaux souterraines qui surgissent, jaillissent, éclatent et illuminent le paysage de leur passage en apportant la vie.

Ce rapport au réel et au temps s’exprime aussi par la rencontre de la photographie et de la sculpture comme le montre l’oeuvre « Buisson » : tout comme il est impossible de percevoir et comprendre un lieu d’une manière instantanée, la représentation de ce qui est  s’inscrit ici dans une durée,  le visiteur devant faire le tour de l’œuvre pour se saisir de ses divers points de vue.

La vision ronde du monde de l’artiste qui s’installe dans un univers carré est ici transposée au volume. Cette sculpture, composée des photographies d’un même taillis, prises à des époques différentes et placées sur des cubes, montre les multiples facettes du même lieu, dans l’intention de reconstituer ce qui fait son histoire, sa particularité, son espace intime et de tenter de révéler la part invisible du réel, celle qui échappe ou résiste dès que l’on tente de s’en approcher. Le spectateur est amené alors à observer sous divers angles, en mettant en rapport divers aspects, ce qui fait l’unité du lieu, peuplé de ces petites choses qui ont existé à des moments différents et dont notre œil ne peut se saisir. Une autre façon de traverser le temps.

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